Mission, Vision et Philosophie

« Vanité des vanités… » et pourtant, l’art de consoler :
Notre-Dame de Consolation contribue à transformer l’éphémère en éternel

Introduction : Entre le souffle de Kohelet et le souffle de l’Espérance

“Vanité des vanités, tout est vanité…” — ces mots, gravés dans l’Ecclésiaste comme un écho mélancolique de l’humanité, pourraient nous glisser vers le désenchantement. Pourtant, au cœur de ce constat désarmant, une lueur persiste : et si la vraie sagesse résidait non pas dans la fuite de l’éphémère, mais dans l’art de consoler ?

C’est là que Notre-Dame de Consolation déploie ses ailes. Entre les lignes de Kohelet qui murmurent “Rien de nouveau sous le soleil” et la promesse d’Isaïe — “Consolez, consolez mon peuple” — cette association tisse un pont entre le désarroi et l’espérance; car consoler, ce n’est pas nier la vanité du monde, mais y planter des graines de sens, une main dans la main, un regard dans le regard.

Dans ce résumé en trois actes — Mission, Vision, Philosophie — nous explorerons comment Notre-Dame de Consolation transforme l’absurdité apparente de l’existence en une symphonie de solidarité, de créativité et d’amour inconditionnel.

Prêts à cheminer ensemble ?

1. Notre Mission : « Aplanir dans les lieux arides une route pour notre Dieu » 🕊️

🔹 Des cafés philo aux cagnottes solidaires : consoler le corps et l’esprit

“Comme un berger, Il paîtra son troupeau…” (Isaïe 40:11). Cette image biblique, tendre et puissante, résume à elle seule la mission de Notre-Dame de Consolation : accompagner chaque personne là où elle se trouve, sans jugement, avec la douceur d’un berger qui soulève l’agneau blessé.

Concrètement, cela se traduit par un éventail d’activités qui répondent aux vanités modernes — l’isolement, la précarité, la quête de sens — par des gestes simples mais profonds. Les cafés philo, par exemple, sont bien plus que des débats : ce sont des oasis où la parole se libère, où l’on ose questionner “le sens de la vie” sans crainte d’être moqué. De même, les cercles de parole offrent un espace sacré pour déposer ses fardeaux, transformant “la vanité et souffle de vent” des peines individuelles en une force collective. “Tout est dérisoire”, mais ensemble, le dérisoire devient supportable, voire lumineux.

🔹 L’entraide comme antidote à « l’inconsistance »

“Vanité des vanités…” — Kohelet avait raison sur un point : l’argent, les possessions, les statuts sociaux sont des mirages. Pourtant, quand un adhérent de Notre-Dame de Consolation partage ses récoltes de tomates ou propose un hébergement d’urgence à une famille dans la tourmente, quelque chose de radicalement non-vain émerge.

L’association incarne cette vérité : la solidarité est le seul luxe qui ne soit pas vanité. Que ce soit à travers la cagnotte solidaire (où un don anonyme peut sauver un mois de loyer), les petites annonces solidaires (où un vêtement donné évite le gaspillage et réchauffe un corps), ou les journées nature (où des enfants redécouvrent l’émerveillement simple d’un ciel étoilé), chaque action est un caillou posé sur le chemin de l’Éternel. “Préparez au désert le chemin…” : le désert, ici, c’est notre monde individualiste. Le chemin, ce sont ces mille gestes qui consolent.

Si la mission de Notre-Dame de Consolation est de soulager les blessures du présent, sa vision, elle, se tourne vers l’horizon — vers ce “devenir” qui transcende la “vanité des vanités”.
Comment ? En osant rêver d’une humanité où la compassion n’est pas un idéal, mais une pratique quotidienne au-delà de nos différences de cultures, de foi, de croyances, de « castes »….

2. Notre Vision : « Devenir des êtres de compassion sur la voie Christique »

« Être saint, c’est être moi-même. C’est pourquoi le problème de la sainteté et du salut consiste à trouver qui je suis et à découvrir mon vrai moi. » (Thomas Merton, 1915-1968, moine trappiste, ermite,  pacifiste et pionnier du dialogue avec le bouddhisme)

🔹 Une communauté où « aimer inconditionnellement » n’est pas un slogan, mais une réalité

“Devenir ami de Jésus” — cette phrase, au cœur de la philosophie de l’association, pourrait sembler abstraite. Pourtant, elle prend chair dans chaque activité proposée. Prenez les ateliers photo : apprendre à “porter un regard nouveau sur soi-même (‘Je est un autre’, disait Arthur Rimbaud) et sur le monde”, ce n’est pas seulement maîtriser la lumière, c’est découvrir la beauté cachée dans l’ordinaire, comme Jésus voyait la dignité dans chaque exclu.

De même, les atéliers de musique, le soutien scolaire solidaire ou les cours de piano pour tous ne sont pas de simples services : ce sont des actes de foi en l’autre. “Quitter l’attitude de serviteur pour avancer libre et confiant comme Ami” — voici la vision : libérer chaque personne de l’idée qu’elle doit “mériter” l’amour ou l’aide. Dans cette communauté, on ne “sert” pas les autres par devoir, on les accompagne parce que leur épanouissement est aussi le nôtre.

🔹 Un futur où la « sainteté » rime avec « authenticité »

“Être saint, c’est être moi-même.” Cette citation de Thomas Merton, une des bases fondamentales de la philosophie de l’association, est révolutionnaire. Elle brise l’image d’une sainteté lointaine, réservée à quelques élus, pour en faire une quête accessible à tous : celle de trouver son “vrai moi” dans un monde qui nous pousse à jouer des rôles.

Notre-Dame de Consolation imagine une société où :

• Les formations humaines, philosophiques, chrétiennes en présentielle ou en ligne ne sont pas des “rencontres” rigides, mais des outils pour cheminer à son rythme, sans culpabilité.
• Les rencontres festives ne sont pas des divertissements vides, mais des célébrations de la fraternité universelle en Christ.
• L’entraide de proximité n’est pas une charité condescendante, mais un échange mutuel qui enrichit.

“Rien de nouveau sous le soleil”, disait Kohelet. Peut-être. Mais réinventer l’ancienne nouveauté de l’amour, voilà la vision audacieuse de cette association.

Si la mission est l’action et la vision le rêve, la philosophie, elle, en est l’âme — ce souffle invisible qui transforme chaque geste en prière, chaque rencontre en sacrement.

3. Notre Philosophie : « Passer de la mentalité de la performance à la mentalité de la confiance »

🔹 L’écoute générative : quand le silence console plus que les mots

“Ecouter dans une attitude d’écoute générative” — cette expression, clé de voûte de la philosophie de Notre-Dame de Consolation, mérite qu’on s’y attarde. Dans un monde où tout est bruit (réseaux sociaux, informations anxiogènes, injonctions à la productivité), l’association propose un espace où le silence devient fécond.

Que ce soit dans les cercles de parole ou lors d’un coaching individuel, l’écoute n’est pas passive : elle est créatrice. Elle ne se contente pas d’entendre, elle fait advenir. Comme le berger d’Isaïe qui “porte les agneaux dans son sein”, cette écoute soutient sans étouffer, accompagne sans diriger. “Tout est dérisoire”, mais un regard qui dit “Je te vois” peut tout changer.

🔹 Servir sans être servi : la révolution de l’humilité joyeuse

“Servir plutôt que d’être servi” — cette maxime, inspirée de l’Evangile, est au cœur de la philosophie de l’association. Mais attention : il ne s’agit pas d’un service sacrificiel, doloriste. Ici, servir est un acte de liberté et non de performance.

• Quand un adhérent partage ses récoltes, il ne “perd” pas ses tomates : il gagne en lien.
• Quand un bénévole aide un enfant en difficulté scolaire, il ne “donne” pas seulement son temps : il reçoit la joie de voir un sourire s’épanouir.
• Quand la communauté organise une rencontre festive, ce n’est pas pour “faire plaisir”, mais pour célébrer le simple fait d’être ensemble.

“Comble de l’inconsistance, tout n’est que fumée (vanité, désarrois, inconsistance) !” — Kohelet avait peut-être raison sur le plan matériel. Mais l’amour, lui, n’est pas fumée. Il est le seul feu qui ne consume pas.

Conclusion : « Consolez, consolez mon peuple » — et si c’était nous ?

Nous voici revenus au point de départ : “Vanité des vanités, tout est vanité.” Pourtant, après ce voyage au cœur de Notre-Dame de Consolation, cette phrase résonne différemment. Oui, tout est éphémère… mais l’éphémère peut être sacré.

L’association nous rappelle que : Consoler, ce n’est pas nier la souffrance, mais l’accueillir pour la transcender. La solidarité n’est pas un concept, mais une pratique quotidienne — un légume partagé, une heure de cours offerte, un sourire échangé. Devenir soi-même, comme le suggère leur philosophie, c’est oser être vulnérable, imparfait, et pourtant aimé.

Alors, chers lecteurs, et si nous aussi, à notre échelle, nous aplanissions une route dans le désert ? Si nous transformions, comme eux, la “fumée et souffle de vent” en souffle d’espérance ?

“Consolez, consolez mon peuple”, dit Dieu. Et si ce “peuple”, c’était nous ?

Pour aller plus loin :

• Rejoignez un café philo près de chez vous !
• Participez à la cagnotte solidaire : [lien fictif pour l’exemple].
• Proposez une activité : votre talent peut consoler sans que vous le sachiez.

“Tout est vanité… sauf l’amour.”

Et vous, quelle vanité allez-vous transformer aujourd’hui ?

Quittez la mentalité de la consommation et devenez “Tisseur d’Espérance et de Paix” 🕊️

…pas encore adhérent ? N’hésitez-plus venez rejoindre l’équipe pour devenir « transformateur » dans la bienveillance et pour vous laisser transformer par celui qui EST !